Après la fête de Ramadan qui a eu lieu le 27 mai, la communauté musulmane s'apprête à passer la fête de Tabaski prévue pour ce vendredi 31 juillet. Les préparatifs vont bon train pour les vendeurs et acheteurs et le marché de Matoto présente une image différente de celle de la fête précédente.

Nous sommes dans la commune de matoto, plus précisement au marché. Il est 17h et le lieu grouille de monde. Hommes, femmes, enfants, y sont tous pour se faire des articles de fête. Contrairement à la fête du Ramadan qui est arrivée cette année alors que le Covid 19 battait son plein, c'est l'angouement total. Des étalagistes masque de protection au visage et placés ça et là donnent l'image d'une foire à plein temps.

Des vendeuses munies de micros enrégistreurs répétant les mots qui suivent : «sali bara nadè konkon wo khadé samba sali dougui». Mots soussous qui veulent dire bientôt la fête acheter des habits pour vos enfants. Plusieurs articles inondent le marché. D'un autre coté, ce vendeur de chaussure, pris par le mouvement de ces clients tache de faire de son mieux pour controler la situation.

Chacun après avoir choisi la paire voulue, la lui remet avec le montant qu'elle coute et lui il la place dans un caoutchou pour le plaisir de la clientelle. Mécanicien de métier, Salifou Bangoura nous fait l'Etat des lieux : « Je suis venu achéter des chaussures pour ma famille car demain c'est la fête de Tabaski». Plastique noir en main et De protection suspendu à son coup, cet homme fustige la flambée des prix des différente marchandises. « les choses sont chères cette fois-ci, et cela ne nous est pas bon. Des chaussures qui se vendaient à 35,000 gnf aujourd'hui nous les achettons à 50,000 gnf».

Tout comme ce monsieur, nombreux sont ces personnes qui ne sont pas content de cette flambée. Couturière de profession, Nialen keita prise dans un embouteillage humain prévalent dans un couloir du marché, tente de se frayer un chemin pour sortir de là. Après l'avoir fait, elle s'arrête en bordure de route avec un éssouflement sueureux et se prête à notre micro. Elle dit : «les gens souffrent dans ce pays car le gouvernement peine à donner un prix fixe aux differentes marchandises et, par conséquent chaque vendeur le fixe soi-même».

Pour donner plus de fiabilité à ses affirmation, nous sommes aller à la rencontre d'un boucher du même marché. Assis dans son lieu de commerce, viande de beuf saignante suspendu à différents endoits, sache-mouche en main le pavillonant de gauche à droite, l'homme tente tant qu'il peut de chasser les mouche de sa marchandise. Il nous a fait savoir dans sont allocution que le bétaille coûte chaire en cette période de crise et donc il est tenu obligé de vendre le killo à 50,000gnf au lieu de 30,000gnf pour s'en sortir. Conscients de cette réalité, plusieurs de ses clients ont préféré tourner dos à la boucherie pour faire face à la ferme. Nous a-t-il décliner.

Dialikatou sow est vendeuse d'habits. Sur sa table, des robes, des pantalons, des bijoux et autres y sont eparpillés. Assise derriere sa table, sow tente tant bien que mal d'attirer des clients. A voix haute et avec un air optimiste, elle tend ses échantillons d'habits devant les passant. Elle affirme que la fête de tabaski s'annonce bien. Car, cette fois il y'a du monde à foison à ce marché et sa marchandise s'écoule plus facilement que lors de la fête de Ramadan. Selon elle, ce fait s'explique par la sortie du confinement qui empêchait les gens de fluidifier leurs business lors de la fête précédente. « lors de la fête de Ramadan l'Etat d'urgence sanitaire était en application strict, et les gens avaient peur de circuler».

Si la fête est pour certains un moment de réjouissance et de satifaction, d'autres en profite pour vendre diverses marcgandises pour subvenir aux besoins familiaux.

El Kamnt

Fête de Tabaski : le marché de Matoto refoule du monde

Partager cet article